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Le doux et le faible vainc le dur et le fort. Démonstration.
Doux et faible ou fort et dur selon Lao Tseu
Ce qui est faible triomphe de ce qui est fort; ce qui est mou triomphe de ce qui est dur.
Cette citation de Lao-Tseu, les pratiquants d’art martiaux la connaissent bien, on la répète souvent.
- On l’utilise pour expliquer que même faible, on peut vaincre un adversaire plus fort.
Grâce à la technique sans doute.
La douceur du taï-chi
Mais en taï-chi chuan, on le fait. tel quel.
Eh oui, le taï-chi est aussi un un martial. D’une très grande puissance.
- On utilise la douceur pour être fort
Et même, on doit être doux, sinon le mouvement n’a plus de force.
Il faut être doux pour être fort.
- Sans douceur, pas de force
J’ai découvert la démonstration de cette maxime lors d’un exercice sur la prise de contact.
L’attaque
Bon, je résume:
L’attaquant attaque comme il se doit. On se défend.
La première contre-attaque, c’est la prise de contact.
Enfin, ça finit par le contact : ça commence déjà avant, mais pour cette démonstration, on commence au contact.
Et comme on est toujours dans la démonstration, on ne fait plus l’attaque, on fait juste le mouvement.
Voici donc la démonstration.
- L’attaquant attaque avec son bras, le défenseur fait tomber ce bras
L’attaquant
L’attaquant se contente de présenter son bras qu’il place devant lui, comme pour tenir un bouclier.
Une attaque toute symbolique.
- Il tient son bras à la mode taï-chi : avec juste assez de force pour garder sa structure. Juste assez de force pour que quand une feuille tombe sur le bras, le bras descend
Bon, c’est déjà dur à faire pour la plupart d’entre nous, tellement nous sommes tendus. 😀
Le défenseur
- Le défenseur avance la main , doigts tendus, et place la partie charnue du tranchant de la main sur le bras de l’attaquant = 1er contact
- Et il déroule la main sur le bras jusqu’au bout du petit doigt
- on pousse tout en déroulant la main
Le tout avec la plus grande douceur et en un seul mouvement.
Le contact est très doux et léger, en spirale.
On ne pousse pas à proprement parle, non, on enveloppe plutôt le bras.
Bon, les pratiquant y ajoutent l’énergie, l’intention etc, mais ici on n’en a pas besoin.
- Et quand le mouvement est très très doux, le bras de l’attaquant descend tout seul…
Je sais le faire. Mais bon, c’est ma 3e année de taï-chi. J’ai appris à me détendre. Je ne suis pas sûre qu’on le réussisse si facilement.
En général, on est trop tendu pour que le bras descende… Il faut se laisser faire, pour les besoins de l’exercice.
C’est facile de bloquer son bras contre une poussée très faible. De ne pas le laisser aller.
C’est beaucoup plus difficile de le laisser descendre, mais c’est comme ça qu’on apprend et qu’on ressent.
Pourquoi l’attaquant doit-il être détendu ?
Ça ne marche pas s’il est tendu ?
- Si, ça marche aussi, mais seulement quand on est déjà fort en taï-chi 😀
- Ici, on essaie juste de mettre en évidence une réaction du corps pour faire la démonstration
Quand on débute, vaut mieux avoir un bras détendu, c’est plus facile.
Et surtout, il doit être détendu pour les besoins de la démonstration !
Donc, le défenseur fait tomber le bras de l’attaquant… tout en douceur.
La sensation est étonnante, parce qu’on n’a pas le désir d’abaisser le bras, on a vraiment l’impression qu’il descend tout seul. Mais c’est l’autre qui le « pousse » bien sûr.
Et quand le défenseur est tendu ?
Ça ne marche plus.
C’est là que c’est étonnant.
- Dès que le défenseur perd sa douceur, qu’il devient fort, tendu… le bras de l’attaquant résiste et ne descend plus !
Et le défenseur se fait ratatiner s’il est le plus faible.
Ce bras qui est doux au départ, quand il est secoué par la force, se défend : il refuse de se laisser pousser quand ce n’est pas en douceur, et il résiste.
- On sent qu’il résiste
On est revenu à la situation normale : quand on ne pousse pas assez fort sur le bras, il ne bouge pas bien sûr.
La démonstration est faite
- Pousser fort sur le bras => le bras descend
- Pousser, mais pas assez fort : le bras ne bouge pas
- Pousser mais avec la légèreté d’un papillon : le bras descend…
Ce qui est faible et mou triomphe de ce qui est fort et dur.
C’est tout l’art du taï-chi.
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Comment sentir le champ d’énergie de ton ordi
Sentir l’énergie avec ton corps
Tu sais comme tout le monde que ton ordi possède un champ énergétique.
Même si tu ne sais pas très bien ce que c’est.
Pas besoin d’y croire : on sait qu’on peut mesurer quelque chose.
Il y a bien quelque chose.
Mais peux-tu sentir ce quelque chose ?
Un simple exercice énergétique
Oui. Tu peux sentir ton ordi
Voici comment.
Utilise ta main pour sentir l’énergie
Détend-toi.
Place ta main à 15 ou 20 cm de ton ordi ou de ton bureau.
Pas l’écran, il dégage moins fort, donc c’est plus difficile.
Sur l’unité centrale, ou ton clavier si tu as un portable, ou ta tablette.
Ça dégage beaucoup d’énergie. Plus c’est gros, plus c’est facile à faire et pour un début, il ne faut pas chercher la difficulté.
Ferme les yeux, pour bien te concentrer sur ce que tu sens.
Place ta main à côté, puis au-dessus
Place d’abord ta main à côté de ton bureau, là où il n’y a rien.
Main ouverte, à plat.
Ferme les yeux, et sens ta main. La paume de ta main.
Chaud ? Froid ? Picotements ? Rien ?
Le plus souvent, il n’y a rien, c’est normal.
Puis place ta main au-dessus de ton ordi
Ferme les yeux.
Reste ainsi pendant un certain temps, le temps de bien sentir.
Sens bien ta main.
Tu sens quelque chose ? Chaud – froid – picotement ? ou rien ?
C’est normal de ne rien sentir au début.
Répète l’exercice énergétique
Tout de suite : essaie plusieurs fois au-dessus de l’ordi, puis du bureau, puis à nouveau ordi.
Pour sentir la différence entre les deux.
Fais-le tout de suite, et répète cet exercice au fil des jours.
Avec ta main droite, et avec ta main gauche.
Tu peux sentir quoi ?
La sensation est différente pour chacun.
Tu sentiras :
- du chaud, du froid, des picotements, des bulles de champagne, de la tension,
- une décharge électrique – alors ça veut dire que c’est trop fort pour toi, tu es trop sensible, il va falloir y aller très progressivement
- ou n’importe quoi d’autre
Maintenant, je sens très vite des picotements, et puis encore autre chose, mais c’est fort peu défini. Je sens l’énergie… Difficile à décrire…
Si tu veux le sentir, tu y arriveras
Si tu sens tout de suite : bravo. Tu es très sensible à l’énergie, et je t’envie pour ça !
Sinon, il faut le temps que ton corps s’habitue à sentir, qu’il développe sa sensibilité pour ça.
C’est comme un muscle très faible : au début, quand tu le contractes, tu ne le sens pas.
Mais il se contracte quand même.
Et quand il s’entraîne, il grossit. Puis un jour, tu le sens.
Avec l’énergie, c’est pareil
Au début, tu ne sens rien, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien.
C’est simplement que tu manques d’exercice.
Après, tu sens.
Paranormal ?
Tu n’es pas devenu un « paranormal » parce que tu sens l’énergie !
Simplement, tu t’es entraîné à sentir ce que tu ne sentais pas avant.
C’est un plus.
Mais je suis vraiment curieuse de lire ton commentaire !
Photo © Katrina Brown | Dreamstime.com
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