Dépression – La haine coule de mon corps comme de la lave
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En dépression
Je suis dépressive depuis 3 mois.
Je me soigne : antidépressseur.
C’est bien: ça a arrêté mes pleurs, et ça me premet de fonctionner normalement.
Et comme ça va mieux, j’ai décidé d’arrêter le médicament.
Pour voir…
Ben, j’ai vu.
Je n’y arrive pas
A la maison, ça va plutôt bien.
Alors je me rends à mon cours d’art martial.
Et là, j’ai des difficultés avec une technique.
Et je dérape sur ce simple fait.
Ça remet en cause… mon corps,
et ce qu’il sait faire ou pas.
Mon corps est instable
Je prends un verre avec les amis
Mais je sens que mon corps n’est pas stable.
Il vacille.
Pas pour du vrai, c’est une impression.
L’impression qu’il est très instable.
Qu’au lieu d’être droit, il forme des courbes.
Pas une courbe, de nombreuses courbes.
Qui bougent.
Je rentre, ça va un peu mieux
Avec la bonne humeur de mes filles – ça aussi, c’est contagieux.
Je reprends une demi dose d’antidépresseur.
Je n’ai presque rien mangé depuis 2 jours.
Ça n’est pas bon.
Une grande déchirure du nombril au menton
Le lendemain, ça ne va pas mieux.
Mon corps présente une grande déchirure, du nombril jusqu’au menton.
Pas pour du vrai bien sûr: c’est une impression.
Un ressenti.
Très net.
Des flots de haine s’écoulent
Des flots de haine s’écoulent par cette déchirure.
Comme de la lave. Noir. épais.
Avec le la colère.
Je suis allongée sur mon canapé.
Là où j’ai l’habitude de méditer.
Et mon ventre large ouvert, déchiqueté, crache cette lave.
Parfois c’est épais, comme de la lave.
Et ça coule assez lentement.
Puis par moments c’est une explosion.
La haine est projetée au loin, avec force.
Elle est liquide, toujours noire.
Et toujours avec de la colère.
Elle est acide, corrosive.
Je ne voudrais même pas y mettre ma main énergétique…
Ça dure des heures.
Le lendemain, la déchirure s’est fermée
Ça ne coule plus.
C’est fini.
C’est pas agréable,
Mais c’est fini.
Le plus dur est passé…
—
Je sais que j’ai de la haine en moi.
Parfois, elle remonte en surface, violente.
Ça ne ressemble pas du tout à la femme polie que je suis.
Mais tant que ça ?
Ça m’étonne..
Ça a coulé pendant des heures… sans arrêt…
Des tonnes de haine.
—
Aujourd’hui, je suis apaisée.
Pas encore bien,
mais mieux
Je pense que cette fois, je peux abandonner le médicament.
On verra. je surveille.
Maintenant, je suis vidée de toute cette haine.
Je ne sais pas d’où elle vient.
Ni à quoi elle a bien pu me servir…
Peu importe, j’en suis débarrassée maintenant.
Il me reste juste « les boules » dans la gorge,
Et une pique tournoyante plantée dans le plexus solaire, qui fait un trou noir aussi,
La pique est droite, en cône spiralé.
Tu vois ce que je veux dire?
C’est pas n’importe quelle pique.
—
J’ai toujours eu beaucoup d’imagination.
Je visualise facilement les situations.
Ça aide énormément.
Bien sûr, mon corps ne s’est pas tordu.
Il ne s’est pas vraiment déchiré.
Mais ces sensations sont très claires.
Si mon corps s’était déchiré pour du vrai,
c’est ça que j’aurais senti.
Réel? Mon corps physique est intact.
Pas réel?
Qui peut le dire.
Mon corps énergétique a vraiment senti cette déchirure.
Mon corps émotionnel aussi.
Qui osera dire que ces corps que je sens ne sont pas réels?
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